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Je suis un peu triste parce que l'actualité bolivienne a fait disparaître de la page principale les derniers postes publiés en Haïti, faisant passer un peu inaperçu le fait que ce blog a commencé au Cap Haïtien dans les salons du Montjoli, en buvant une Prestige, un dimanche soir au retour de Cormier. Il faut maintenant cliquer sur « Postes Précédents » ou « Archives » pour retrouver les origines de Pinche País et je doute que beaucoup de visiteurs le fassent. Haïti a disparu de la page principale de ce blog mais reste bien présente dans ma tête, beaucoup plus que je ne l'avais imaginé quand je pestais contre les agents civiques ou autres maux locaux. Je suis là où je voulais être – Sucre, l'Assemblée Constituante! C'est encore difficile à assimiler - et j'apprécie chaque instant, chaque conversation, chaque petite découverte. Mais Haïti continue de m'accompagner. Allez savoir pourquoi! Des petites choses toutes bêtes, des sensations, le souvenir d'une certaine douceur de vivre antillaise au milieu du « desmadre » haïtien.