Wednesday, February 28, 2007

Valentina et Valentin

Je ne résiste pas à la tentation de vous montrer ma photo avec Valentina et Valentin, comme je n'ai pas su résister à la tentation de me faire prendre en photo sur les hauteurs de Cusco, en compagnie de Valentina et Valentin. Valentina, c'est la dame et Valentin, c'est le lama. Ayant en mémoire les mésaventures du Capitaine Haddock, j'ai bien sûr demandé si Valentin crachait. Comme Valentina m'assurait que non, j'en ai profité pour le caresser et le regarder dans les yeux. Très pacifique, notre Valentin, il n'a pas bronché. Il doit avoir l'habitude des touristes en tous genres (comme Valentina d'ailleurs). J'ai remarqué qu'il avait de très beaux yeux, avec deux tons de marron superposés. Il faudra que je vérifie si c'est simplement le cas de Valentin ou une caractéristique de tous les lamas. Accessoirement vous pouvez apprécier en 2ème plan la ville impériale de Cusco, nichée dans la Vallée Sacrée. La ville fondée par Manco Capac, un type dont je vous avais déjà parlé dans un post précédent. Hé bien, notre ami Manco ne s'est pas trompé en décidant de s'arrêter dans la Vallée Sacrée et de fonder une ville. Un endroit vraiment spécial. Aux dires de certains guides, les Incas auraient choisi la Vallée Sacrée pour la fertilité de ses terres, notamment pour la culture du maïs. L'hypothèse gagne en plausibilité quand on goûte à l'épis de maïs cultivé dans la vallée sacrée : le meilleur épis de maïs de la création, doux, tendre, croquant, sans fil; avec un peu de fromage, c'est délicieux. Autant vous le dire tout de suite, le voyaga à Cusco a été un voyage gastronomique, ceviche, soupe de quinua, truite grillée, la causa limeña - un de mes plats préférés, une espèce de pâté chinois froid, une couche de purée de pomme de terre, de l'avocat, du poulet en mayonnaise, des oeufs durs, une olive par dessus et hop le tour est joué. Le voyage fut aussi culturel, Pachacutec, Huascar, Atahualpa et Tupac Amaru ont fait irruption dans ma vie quotidienne pour y rester, tout comme San Joaquin, le père de Marie y el señor de los temblores. Une mention spéciale à Egidio, le guide de la Cathédrale, un monsieur de 94 ans plein d'énergie, qui ponctuait toutes ses descriptions de peinture religieuse par un « los Incas trabajaban, los Españoles dirigían, Escuela Cuzqueña ».

2 Comments:

Blogger Sandrinista said...

Ca y est les photos de Cusco sont disponibles!!!! Tu diras a Alex et Pauline de regarder.
Bises,
Sandra

7:13 AM  
Blogger alfredo said...

Quiero reivindicar la autoría de los hechos... mi participación en ese momento historico, inmortalizando a este lindo trio: la llamita Valentin, la señora originaria valentina y Sandra...

12:42 PM  

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