Tommy

Tommy, c’est le nouvel occupant de la maison du quartier Gbepleu (n’essayez pas de prononcer pas le G, c’est du yacouba!). Arrivé au mois de mai, encore tout petit, il a bien grandi depuis. Tous les soirs, quand j’arrive à la maison, il me souhaite la bienvenue d’une façon un peu turbulente. Il saute partout, court dans les sens, mord, sans intention de faire mal. Quand je pousse la porte de la maison, il s’engouffre avec moi, me suit dans toutes les pièces et finit par s’installer sur le canapé, finalement tranquille. Si je commets l’erreur de vouloir m’asseoir à côté de lui, il essaie de me mordre, de me lécher, de s’allonger sur moi... Arrive le moment de se coucher (pour moi, je veux dire, parce que lui ça fait un moment qu’il se repose), je me dirige vers la porte pour lui signifier que je veux le mettre dehors, il me regarde depuis le canapé et ne bouge pas d’un pouce, l’air de dire « si toi tu veux sortir… ». Malgré son petit gabarit, il devient tout à coup très lourd… Il faut employer les grands moyens pour le renvoyer à sa vie de chien à l’extérieur, dans la cour. Il a un petit air de Rantanplan, vous ne trouvez pas ? J’espère simplement que ça n’est pas le chien le plus bête de tout l’Ouest ivoirien et qu’il va apprendre quelques petites choses de base, ne pas mordre, être sage, obéir à quelques ordres.

Tapitas, más tapitas…

Llevo más de un mes de dieta manoise. Va más o menos así: un día espagueti aceitoso, al día siguiente arroz con lentejas, esto sí está rico, después vienen las papas al estilo Kevin (papas con aceite, tomate y huevos), vuelven los espaguetis esta vez con atún, una salida a Danané y aprovecho para comer un Tchêp senegalés en el Calao, un maquis local, en la noche harta de tanto arroz, un aguacate y piña cortada, llega el fin de semana y aparecen las berenjenas con couscous.... Acompañado por el cubito maggi que le da a todo el mismo sabor. El nivel de la botella de aceite baja rápidamente, comprobado por un método científico, una rayita para marcar el nivel del aceite en la noche pero no lo recomiendo porque es bastante deprimente. Al final uno come para alimentarse y todo le sabe igual. De vez en cuando una escapada a Abidjan para saborear un rico poisson braisé. Pero, para levantar el ánimo y aguantar hasta el próximo ORB, uno necesita recordar las ricas tapitas de Sevilla. A menos de un mes de las vacaciones de agosto ha sido el propósito de este post...